dimanche 30 septembre 2007

PARADISE LOST " In Requiem "


L’album éponyme de Paradise Lost sorti il y a deux ans fut une bien belle surprise .
Onzième album de Paradise Lost, « In Requiem » accentue cette évolution vers un son plus lourd entamée il y a maintenant 6 ans et qui trouve ici son apogée à travers 11 chansons qui voient Gregor Mackintosh revenir a son plus haut niveau d’inspiration .
Paradise Lost conserve le même schéma de composition que sur les 3 albums ayant précédés « In Requiem », des morceaux accrocheurs tournant autour de 4 minutes, des nappes de claviers plutôt discrètes renforçant la noirceur du propos et une science du refrain qui trouve ici sa plus belle expression (« The Enemy », « Ash and Debris », « Fallen Children »).
Ce qui change surtout ici, c’est ce que l’on avait commencé à ressentir sur l’album « Paradise Lost », en particulier sur le magnifique solo du morceau « Over the Madness », Paradise Lost se laisse de nouveau aller au feeling, aux émotions.
Les nouvelles chansons sont tout aussi efficaces que sur le précédent opus mais gagnent en profondeur. Les soli sont de retour en force et transmettent un spleen aussi redoutable qu’entraînant. Plus que jamais Nick Holmes varie son chant, tour à tour enjôleur (« Your Own Reality »), gothique (« Beneath Black Skies »), voir même limite Death Metal à l’entame du monstrueux «Requiem »… les amateurs de Shades of God apprécieront !

samedi 29 septembre 2007

NIGHTWISH " Dark Passion Play "


Tout ce battage pour ça !! Une attente de plusieurs mois et un changement de chanteuse pour se voir servir une musique avec si peu d'innovation,pas de magie ça part dans tout les sens une vraie arnaque .La pauvre Anette (qui pète ) aura du mal à faire oublier Tarja car son registre est quelconque et sans personnalité .
Déception totale .

jeudi 27 septembre 2007

JAMES BLUNT " All The Lost Souls "


Il y a fort à parier que le destin du dernier album de Blunt suivra celui de "Back To Bedlam". Un pop folk aux mélodies imparables ,une voix épurée : Mesdames ,préparer vos mouchoirs !!!

mercredi 26 septembre 2007

I HATE KATE " Act One "


Trés bonne surprise que cet album , ces rockers distille une pop electro bien agréable ,le chanteur fait penser au chanteur de "Cure" des refrains bien senti . Envoyer c'est peser .

mardi 25 septembre 2007

LOVEX " Divine Insanity "


Le love Métal n'est pas mort . Lovex ne va pas révolutionner le métal mais pour emballer y'a pas mieux .
Madame vous m'accorderez bien cette danse ?

vendredi 21 septembre 2007

THE FRAY " How To Save A Life "


De la pop comme je l'aime simple et langoureuse un premier album accrocheur, et absolument pas prise de tête.

Avec The Fray, on se laisse bercer par un rock à la fois pop et très mélo, ou le piano tient une place importante. Une sorte de musique à la fois emprunte du rock anglais mêlé au son des plus grands groupes de rock FM ‘ricain.

De son coté Isaac Slade chante de très belles mélodies qui se superposent parfaitement à son piano et on finit très vite par accrocher à She Is, le pulsé At All Once, le single Over My Head pas loin d’un Something Corporate en moins pop-punk, How To Save A Life, Trust Me ou Fall Away en bonne grosses balades mélancoliques, un très joli Hundred uniquement au piano ou encore Dead Wrong et son tempo pesant et rempli d’ambiance.

A écouter histoire de se détendre un peu.

vendredi 14 septembre 2007

FREEDOM CALL " Dimensions "


Les spécialistes teutons du happy métal sont de retour avec leur cinquième album studio, qui vient ainsi entériner une décade d’existence, dédiée donc à un heavy metal symphonique et parfois speed, toujours dans la bonne humeur, par opposition aux groupes qui préfèrent les ambiances à base de dragon et autres monstres. La démarche du groupe s’inscrit dans la continuité, ce qui provoque à chaque sortie d’albums des réactions épidermiques soient très enthousiastes, soit très critiques par rapport à un supposé « non renouvellement ». Ce qui est incontestable, c’est le renouvellement du line-up, puisque depuis le dernier album : The Circle of Life, trois éléments ont quitté le groupe : Ilker Ersin à la basse, Cédric Dupont à la guitare et Nils Neumann aux claviers, ce dernier n’a pas été remplacé, les nouvelles recrues qui complètent le duo fondateur sont Armin Donderer à la basse et Lars Rettkowitz à la guitare. Alors autant ne pas laisser planer le suspense, cet apport de sang neuf n’a en rien révolutionné la formule, par contre la qualité est à nouveau au rendez-vous. Non seulement les deux petits nouveaux jouent bien, mais ils s'avèrent être aussi d'excellents compositeurs, avec l’écriture de quatre des onze morceaux, les autres étant le fruit du duo fondateur Bay et Zimmermann, assurant cette fameuse continuité ! Stylistiquement, Dimensions s’inscrit comme un mélange des deux derniers studios, ce que confirme le batteur Dan : « Nous avons intégré notre inclinaison pour les titres rapides et très mélodiques d'Eternity avec les éléments plus contemporains et bombastiques de The Circle of Life ». L’excellente production est signée par le très expérimenté Tommy Newton qui compte à son actif des pointures comme UFO, HELLOWEEN, KAMELOT, VICTORY, et Paul Raymond Gregory s’est acquitté de l’artwork (Blind Guardian, Molly Hatchet, Saxon). Alors s’il y a peu de surprises quant au style général, l’omniprésence, pour ne pas dire l’avalanche de mélodies entraînantes et renouvelées sur tous les titres, est épicée par quelques trouvailles comme les chœurs enfantins remarquablement bien intégrés dans Innocent World, ou les instruments celtiques sur Far Away, ou encore des éléments électroniques contribuant à donner une ambiance « métallique » à Blackened Sun. Et puis les mélodies sont souvent magnifiées par le chant impressionnant de Chris Bay, et des chœurs qui s’apparentent par moment à ceux de certains titres de QUEEN, comme United Alliance, Light Up The Sky ou My Dying Paradise. Hormis l’habituelle intro passe partout, tous les titres frisent l’excellence et classent cette production dans le top 2007, et si d’aventure, vous croisez quelque chronique méprisante envers cette œuvre, et bien n’en croyez pas un mot, il s’agit probablement d’allergiques au heavy metal forcés par leur rédaction à chroniquer contre vents et marées ! Indéniablement l’alliance du rock et des mélodies dans une telle harmonie devrait au contraire remporter le suffrage de tous les amateurs de rock mélodique, au-delà des habituels clivages de genre.

jeudi 13 septembre 2007

VAN HALEN


Hier je muzart day à ma médiathèque préférée et en fouillant frénétiquement le bac à CD je tombe sur le premier Van Halen disque que je possédais il y a quelques années et en le réécoutant j'ai pris une claque. J'ai enfin écouté du bon du trés bon hard rock peu importe si c'est pas tout nouveau et comme en 1978 c'était une révélation pour moi ,révélation pour toute une génération de mômes de 18 ans. Pas une faute de goût, la fête et une joie de vivre évidente. Pas de frime gratuite, un show intégral, une leçon de hard rock... Américain. La magie de cet album ? 10 titres qui possèdent tout : classe, technique, inventivité et le son unique de Eddy Van Halen. Un des 3 ou 4 albums totalement indissociables de l’histoire du hard rock. La majesté d’un album hors du temps.

mardi 4 septembre 2007

SUM 41 " Underclass hero "


Tiens le dernier Sum , va t'il nous séduire parce qu’après le dernier opus, il existait un espoir ténu que les Canadiens s’affranchissent de leur lourd passif MTV et s’engagent sur une voie un peu plus attrayante, sans franche originalité mais avec un certain talent pour chaparder à gauche et à droite les éléments qui feraient oublier leur obsession à réinventer perpétuellement la roue. Espoir déçu, comme vous allez le constater.

Le précédent album, Chuck, possédait en effet tout ce qu’il fallait pour contenter fugacement l’amateur de metal moyen vaguement allergique au pseudo-punk d’outre-Atlantique. Sum 41 était parvenu à nous fourguer un bon petit album, moins lassant et répétitif que 95% de ses confrères. Positivons : Sum 41 a évolué depuis le dernier album puisque ce Underclass hero ressemble à s’y méprendre à l’avant-dernier (et même à celui d’avant...). En gros, il s’agissait de reculer pour mieux sauter, faire un double-salto arrière et atterrir cinq mètres derrière son point de départ.

Ceci dit, Underclass hero n’est pas non plus une terrifiante catastrophe. Evidemment, c’est du réchauffé, conformiste à crever, les ballades sont pénibles . Mais à écouter comme ça sans chercher la petite bête, quelques-uns parmi les morceaux proposés restent bêtement plaisants. Ainsi, la chanson Underclass hero déborde littéralement d’une saine fougue juvénile. A dire vrai, elle est même vraiment rafraîchissante avec un refrain très entraînant . Tant qu’à faire, March of the dogs n’est pas mal non plus et King of the contradiction n’a pas eu le temps de m’emmerder durant la grosse minute qu’il dure. Le reste ? Bah, on s’en fout en peu, du reste : trois agréables morceaux sur un album de ce genre, c’est déjà plus que ce qu’on peut en espérer. Tout au plus restera-t-on médusé devant Ma poubelle, incompréhensible chansonnette scato - et en français s’il vous plaît - que n’aurait pas renié Laurent Gerra lorsqu’il se fiche des Québécois. Malgré cette condescendance manifeste, je ne voudrais pas pour autant offenser les fans transis de Sum 41. S’ils éprouvent des frissons dans l’échine à écouter de la musique recyclée, ce n’est pas moi, qui leur jetterai la pierre. Les Sum 41 sont jeunes, jouent à toute allure et brûlent quinze mille calories par morceau. Finalement, cet esprit « petit con survolté » a au moins le mérite d’atténuer leurs pitoyables prétentions d’observateurs politiques. Et la production, monumentale et totalement lisse, devrait être étudiée dans toutes les bonnes écoles d’ingénieurs du son, option multinationale du disque.

Dormez tranquille, bonnes gens, tout est redevenu comme avant... A une époque où Sum 41 et un millier d’autres tâcherons, en bons shadoks du rock, se pompaient, pompaient les uns les autres...