
Et oui : 18ème album , et n'en déplaise à certain
Tales of the crown n'est ni plus ni moins que du Axel Rudi Pell pur jus on est largement servi. ARP ne change pas d’un iota le feeling hard rock qui est le sien depuis près de 20 années.
Mais en fin de compte, ce n’est pas forcément un mal car s’il est une chose dont on peu être sûr, c’est que nouveauté n'est pas toujours synonyme, ni d’originalité, ni de modernité et encore moins de créativité. En tout cas,
Tales of the crown est un album qui sonne nettement plus moderne et plus puissant que ses prédécesseurs. On constate en effet dès les premiers accords que l’instrumentation bénéficie d’un son plus massif et scintillant. On en profite vraiment sur le superbe instrumental
Emotional echoes. En revanche pour l’originalité des titres, il est certain qu’il faudra repasser : peu de surprise, pas de découverte, l’imprévu et l’accident n’existent pour ainsi dire, pas.
Le bonhomme maîtrise à fond le sujet hard rock des années 1980 et il le montre.
Comprenez bien qu’ARP arrive encore et toujours à nous proposer de nouvelles compositions d’une fraîcheur et d’une spontanéité qui feraient pâlir bon nombre de groupes encensés parce "qu’originaux", mais alors qui sont en général à des années lumières de savoir ce qu’est l’inspiration. Si l’on prend par exemple l’explosif
Crossefire ou encore la ballade
Touching my soul quoi que totalement convenus, ce sont tous des titres particulièrement jouissifs. Captivé par une inspiration toujours efficace, on se surprend (comme à l’accoutumer avec ARP) à reprendre les refrains en chœur dès la première écoute en secouant énergiquement la tête, même si on ne les a jamais entendus avant. C’est un peu ça la magie ARP.